Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Lettre à Bernard Pivot
Aujourd'hui,c'est à vous que je m'adresse, Bernard Pivot, amateur de la langue française, magicien des mots. Jamais vous ne lirez cette lettre, avec ce regard profond sur chaque parole pour ne pas laisser passer la moindre erreur - ça s'appelle la déformation professionnelle. Jamais vous ne saurez que je vous porte une profonde administration, vous qui avez su transformer l'épreuve de la dictée en moment ludique, vous qui avez animé des débats littéraires avec fougue et passion.
Car vous venez de nous quitter. La langue française est devenue orpheline, les mots ont perdu leur défenseur, la scène littéraire française est vide.
Quels mots avez-vous soufflé à Charon pour pouvoir traverser le Styx? Comment avez-vous échangé avec Anubis, en hiéroglyphes ?
Vous nous manquez déjà, Bernard Pivot. Mais on va continuer, car comme vous l'avez dit vous-même : "Il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération."
Le temps s'est arrêté pour vous hier, Bernard Pivot. On ne vous oublie pas.
Aujourd'hui,c'est à vous que je m'adresse, Bernard Pivot, amateur de la langue française, magicien des mots. Jamais vous ne lirez cette lettre, avec ce regard profond sur chaque parole pour ne pas laisser passer la moindre erreur - ça s'appelle la déformation professionnelle. Jamais vous ne saurez que je vous porte une profonde administration, vous qui avez su transformer l'épreuve de la dictée en moment ludique, vous qui avez animé des débats littéraires avec fougue et passion.
Car vous venez de nous quitter. La langue française est devenue orpheline, les mots ont perdu leur défenseur, la scène littéraire française est vide.
Quels mots avez-vous soufflé à Charon pour pouvoir traverser le Styx? Comment avez-vous échangé avec Anubis, en hiéroglyphes ?
Vous nous manquez déjà, Bernard Pivot. Mais on va continuer, car comme vous l'avez dit vous-même : "Il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération."
Le temps s'est arrêté pour vous hier, Bernard Pivot. On ne vous oublie pas.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
10/05/2024 15:39
Bernard Pivot l'aurait remarqué tout de suite : Word n'aime pas le mot admiration, il préfère l'administration. 😂😂 Toutes mes excuses pour cette erreur !