Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Cher Jean-Pierre
Comme tous tes admirateurs, c’est avec stupeur que j’ai appris ta disparition. Mon coup defoudre pour toi ne date pas du tout début de ta carrière, mais mon admiration à ton égard s’estfaite au fil du temps, au fil de tes films. Ce n’est pas ton physique qui me plaisait, même si j’aiun grand faible pour les hommes bruns, méditerranéens. C’était ton talent qui m’émerveillait.
Tu étais malade depuis à priori quelques temps, mais comme à ton habitude, seuls tes prochesle savaient, tu n’aimais certainement pas geindre dans la vie quotidienne. Le grand froid que
tu as pressenti en nous laissant orphelins, tu l’as gardé pour toi, seul le toubib savait et tes
proches. On ne meurt que deux fois ? Non, je n’y crois pas, tu aurais fait la une des journauxtélévisés si c’était vrai.
J’imagine même que la femme de ménage, ne s’en doutait pas puisque tu te carapatais, lestrois heures durant lesquelles elle était chez toi. Tu aimais la solitude.
Tu n’endossais le rôle de gentil râleur, qu’uniquement dans tes compositions au cinéma ou authéâtre dans lesquels tu étais particulièrement touchant, souvent avec ta grande amie, Agnès pour qui tu fus L’homme de sa vie comme elle aime à le répéter.
Je pense avoir visionné tous les films dans lesquels tu as tourné ; c’était toujours un énorme plaisir de te voir à l’écran, tu jouais juste, tu étais simple, pas comme ceux qui habitent Place Vendôme, cela te venait certainement de tes origines algériennes.
La curiosité devait être une de tes grandes qualités, pour avoir endossé tant de personnages différents, certains désagréables, mais dans le bon sens du terme, d’autres tellement, tellement
drôles comme dans Didier. J’aurais aimé que tu m’offres un collier de chien, comme tu le fais dans ce monument qu’est « Un air de Famille ».
Je t’ai entendu dans des émissions, tu étais un homme lucide, sachant reconnaître ta chance et ne s’emportant finalement que contre les cons. Tu étais bienveillant, mais avait comme tout un chacun des états d’âme, sans pour autant t’y morfondre. La preuve : tu n’as pas eu d’enfant, cela aurait pu t’enfermer dans une mélancolie prégnante, mais non, c’était comme ça. Tu disais « ça ne s’est pas fait, et voilà ! ». Chapeau Jean-Pierre !
J’ai un très grand regret depuis ton départ, le seul film de toi auquel je n’ai pas adhéré, je ne sais pourquoi est ton dernier « le sens de la fête ». Les critiques étaient excellentes, mais…Je ne suis pas fan des mariages d’aujourd’hui. C’est peut-être la raison ? Je vais attendre quelques temps et je te promets que je le regarderai à nouveau.
Merci Jean-Pierre de nous avoir permis de passer de si bons moments devant les petits et grands écrans. Je ne t’oublierai pas.
Comme tous tes admirateurs, c’est avec stupeur que j’ai appris ta disparition. Mon coup defoudre pour toi ne date pas du tout début de ta carrière, mais mon admiration à ton égard s’estfaite au fil du temps, au fil de tes films. Ce n’est pas ton physique qui me plaisait, même si j’aiun grand faible pour les hommes bruns, méditerranéens. C’était ton talent qui m’émerveillait.
Tu étais malade depuis à priori quelques temps, mais comme à ton habitude, seuls tes prochesle savaient, tu n’aimais certainement pas geindre dans la vie quotidienne. Le grand froid que
tu as pressenti en nous laissant orphelins, tu l’as gardé pour toi, seul le toubib savait et tes
proches. On ne meurt que deux fois ? Non, je n’y crois pas, tu aurais fait la une des journauxtélévisés si c’était vrai.
J’imagine même que la femme de ménage, ne s’en doutait pas puisque tu te carapatais, lestrois heures durant lesquelles elle était chez toi. Tu aimais la solitude.
Tu n’endossais le rôle de gentil râleur, qu’uniquement dans tes compositions au cinéma ou authéâtre dans lesquels tu étais particulièrement touchant, souvent avec ta grande amie, Agnès pour qui tu fus L’homme de sa vie comme elle aime à le répéter.
Je pense avoir visionné tous les films dans lesquels tu as tourné ; c’était toujours un énorme plaisir de te voir à l’écran, tu jouais juste, tu étais simple, pas comme ceux qui habitent Place Vendôme, cela te venait certainement de tes origines algériennes.
La curiosité devait être une de tes grandes qualités, pour avoir endossé tant de personnages différents, certains désagréables, mais dans le bon sens du terme, d’autres tellement, tellement
drôles comme dans Didier. J’aurais aimé que tu m’offres un collier de chien, comme tu le fais dans ce monument qu’est « Un air de Famille ».
Je t’ai entendu dans des émissions, tu étais un homme lucide, sachant reconnaître ta chance et ne s’emportant finalement que contre les cons. Tu étais bienveillant, mais avait comme tout un chacun des états d’âme, sans pour autant t’y morfondre. La preuve : tu n’as pas eu d’enfant, cela aurait pu t’enfermer dans une mélancolie prégnante, mais non, c’était comme ça. Tu disais « ça ne s’est pas fait, et voilà ! ». Chapeau Jean-Pierre !
J’ai un très grand regret depuis ton départ, le seul film de toi auquel je n’ai pas adhéré, je ne sais pourquoi est ton dernier « le sens de la fête ». Les critiques étaient excellentes, mais…Je ne suis pas fan des mariages d’aujourd’hui. C’est peut-être la raison ? Je vais attendre quelques temps et je te promets que je le regarderai à nouveau.
Merci Jean-Pierre de nous avoir permis de passer de si bons moments devant les petits et grands écrans. Je ne t’oublierai pas.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
15/05/2024 00:23
C'est vrai qu'il nous manque...
14/05/2024 20:22
bel hommage à Jean-Pierre Bacri 👍