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Lettre à Jack L’éventreur :
Cher Jack,
Bien le bonjour ! Comment allez-vous ? Je nettoyais mon potager en chantonnant quand j’ai pensé qu’il serait bon de vous écrire cette petite lettre amicale.
J’ai en effet eu vent il y a quelques temps de vos pratiques et, bien que je les respecte, j’ai trouvé qu’il serait avisé de vous faire part de mes quelques réserves. Peut-être celles-ci pourraient vous aider à progresser.
Vous vouliez assassiner des gens. Soit. Vous n’êtes pas le seul. Mais ce qui me turlupine aujourd’hui, ce sont vos méthodes. De vous à moi, était-il vraiment nécessaire d’agir comme vous l’avez fait ? Quitte à déchiqueter des femmes, vous auriez dû le faire proprement. Oui, je sais, il s’agit sans doute d’un parti pris. Mais il existe dans doute d’autres manières de laisser une signature, non ? Vous auriez pu, comme le fait John le Rouge, laisser un dessin sur un mur. N’est-ce pas ?
Parce que, franchement, couper la gorge des femmes, d’accord mais leur ouvrir l’intestin ? Bof non ? L’intestin, s’il n’est pas évidé comme il se trouve être habituellement le cas, c’est assez peu ragoûtant. Non ? Avez-vous déjà pris le temps d’imaginer le choc que pourrait ressentir la personne découvrant le cadavre ? Et bien moi si. Je n’ai jamais découvert de de cadavre heureusement mais je suis une personne très sensible et empathique. Si si, je vous assure. Et j’imagine facilement la découverte d’une personne morte et mutilée de cette façon…
Sans parler du travail pour nettoyer tout ça. Vous y avez pensé ? Non ? Mais est-ce que vous savez que l’eau, ça coûte cher ? Et oui, les prix augmentent sans cesse. Les détergents, pour évacuer les odeurs, ça pollue ! Et ça peut provoquer la mort de pauvres insectes innocents. Et puis, en y pensant, le nettoyage n’a pas dû être une partie de plaisir pour la personne qui s’en est chargé. Elle a dû frotter fort sur le sol et ça, non seulement ça use les éponges mais en plus ça fait mal au dos. Savez-vous que de plus en plus de personnes souffrent de lumbago de plus en plus tôt de nos jours ? Ça c’est une vraie plaie, quand vous avez mal au dos vous avez du mal à vous asseoir, vous ne pouvez plus danser, parfois vous devez prendre des médicaments, chimiques en plus… Et les vêtements de la victime, vous n’en prenez jamais aucun soin! Et si c’était des vêtements de valeur, ou de location, ou prêtés ? Enfin bref, la totale quoi. Donc s’il vous plaît, réfléchissez avant de commettre des actions irréfléchies !
Après, votre travail, si irréfléchi soit-il, a inspiré beaucoup de documentaires et de livres. J’imagine que ça doit rapporter pas mal aux chaînes de télévision et aux maisons d’édition donc bon… Et puis il paraît que vous faites rêver des gens. Peut-être est-ce ainsi un mal pour un bien. Qu’en pensez-vous mon cher Jack ?
J’espère que cette lettre vous parviendra bien parce qu’aux dernières nouvelles…vous êtes introuvable !
Je vous souhaite une bonne continuation.
Sherlock
Cher Jack,
Bien le bonjour ! Comment allez-vous ? Je nettoyais mon potager en chantonnant quand j’ai pensé qu’il serait bon de vous écrire cette petite lettre amicale.
J’ai en effet eu vent il y a quelques temps de vos pratiques et, bien que je les respecte, j’ai trouvé qu’il serait avisé de vous faire part de mes quelques réserves. Peut-être celles-ci pourraient vous aider à progresser.
Vous vouliez assassiner des gens. Soit. Vous n’êtes pas le seul. Mais ce qui me turlupine aujourd’hui, ce sont vos méthodes. De vous à moi, était-il vraiment nécessaire d’agir comme vous l’avez fait ? Quitte à déchiqueter des femmes, vous auriez dû le faire proprement. Oui, je sais, il s’agit sans doute d’un parti pris. Mais il existe dans doute d’autres manières de laisser une signature, non ? Vous auriez pu, comme le fait John le Rouge, laisser un dessin sur un mur. N’est-ce pas ?
Parce que, franchement, couper la gorge des femmes, d’accord mais leur ouvrir l’intestin ? Bof non ? L’intestin, s’il n’est pas évidé comme il se trouve être habituellement le cas, c’est assez peu ragoûtant. Non ? Avez-vous déjà pris le temps d’imaginer le choc que pourrait ressentir la personne découvrant le cadavre ? Et bien moi si. Je n’ai jamais découvert de de cadavre heureusement mais je suis une personne très sensible et empathique. Si si, je vous assure. Et j’imagine facilement la découverte d’une personne morte et mutilée de cette façon…
Sans parler du travail pour nettoyer tout ça. Vous y avez pensé ? Non ? Mais est-ce que vous savez que l’eau, ça coûte cher ? Et oui, les prix augmentent sans cesse. Les détergents, pour évacuer les odeurs, ça pollue ! Et ça peut provoquer la mort de pauvres insectes innocents. Et puis, en y pensant, le nettoyage n’a pas dû être une partie de plaisir pour la personne qui s’en est chargé. Elle a dû frotter fort sur le sol et ça, non seulement ça use les éponges mais en plus ça fait mal au dos. Savez-vous que de plus en plus de personnes souffrent de lumbago de plus en plus tôt de nos jours ? Ça c’est une vraie plaie, quand vous avez mal au dos vous avez du mal à vous asseoir, vous ne pouvez plus danser, parfois vous devez prendre des médicaments, chimiques en plus… Et les vêtements de la victime, vous n’en prenez jamais aucun soin! Et si c’était des vêtements de valeur, ou de location, ou prêtés ? Enfin bref, la totale quoi. Donc s’il vous plaît, réfléchissez avant de commettre des actions irréfléchies !
Après, votre travail, si irréfléchi soit-il, a inspiré beaucoup de documentaires et de livres. J’imagine que ça doit rapporter pas mal aux chaînes de télévision et aux maisons d’édition donc bon… Et puis il paraît que vous faites rêver des gens. Peut-être est-ce ainsi un mal pour un bien. Qu’en pensez-vous mon cher Jack ?
J’espère que cette lettre vous parviendra bien parce qu’aux dernières nouvelles…vous êtes introuvable !
Je vous souhaite une bonne continuation.
Sherlock
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