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J'ai découvert les mangas assez jeune quand j'y repense vu que c'était durant mes années collège. Une amie m'avait prêté FullMetal Alchemist (encore l'un de mes gros coups de cœur à ce jour avec les excellents Fruits Basket et One Piece entre autres) et j'avais adoré autant pour l'histoire, l'univers que les personnages très bien travaillés. Bien sûr, je n'ai pas tardé ensuite à enchaîner avec tout ce qui était dramas asiatiques (Nobuta wo produce, Hana Yori Dango, Hanazakari no Kimitachi e...) et dessins animés. Je suis vraiment friande des films d'animation du studio Ghibli (Le voyage de Chihiro, Le château ambulant, Princesse Mononoké, Le conte de la princesse Kaguya pour ne citer qu'eux). Je suis aussi une grande admiratrice de Mamoru Hosoda et Makoto Shinkai, et je suis toujours captivée par la sublime animation que peuvent nous offrir des studios comme Kyoto animation (Violet Evergarden m'a ému aux larmes et je suis fan de Free !) ou Ufotable (comment ne pas évoquer la magnifique adaptation de Demon Slayer qui m'a mis une claque tant sur le plan visuel que musical). Tout ça pour dire que le coup de cœur que je vais évoquer maintenant sera donc un dessin animé même si j'aurais bien des coups de cœur également à vous partager au niveau mangas comme Nana, Kingdom, Vagabond, Éclat(s) d'âme et bien d'autres.
Parlons donc de Yuri on ice que tout le monde doit connaître au moins de nom vu tout le ramdam médiatique qu'il y avait eu autour à l'époque. Alors pourquoi Yuri on ice ? Très simple :
- pour son histoire et son univers. Quand j'ai lu le résumé pour la première fois et que j'ai vu qu'il serait question de patinage, je savais d'ores et déjà que j'accrocherais vu que j'adore ce sport et qu'on a encore trop peu de dessins animés et de mangas dessus (de tête je ne pourrais citer que le très bon Blizzard Axel). J'ai vraiment apprécié la justesse du monde proposé qui rappelle le nôtre avec ce souci du détail au niveau des compétitions et de l'ambiance générale durant celles-ci. J'ai aimé le fait qu'on ait fait appel à de vrais patineurs pour mettre au point tous les programmes des patineurs de chaque pays, en cela c'était vraiment très réaliste. J'aimerais aussi particulièrement saluer le choix des musiques des programmes en question qui collaient vraiment bien à chaque pays. L'histoire en elle-même était fascinante à suivre avec un héros fragilisé pour une fois qui ne réussit pas tout en un clinquement de doigts malgré son statut de meilleur patineur du Japon. On le voit lutter, on le voit mûrir, on le voit peu à peu s'ouvrir aux autres, se tromper, blesser autrui, mais se montrer compréhensif et à la fin on ressent le même sentiment d'accomplissement que lui. Plus que le but final en lui-même, c'est tout le voyage qui m'a plu avec ses hauts et ses bas.
- pour ses personnages. Ils sont tous - à un détail près - ultra attachants. J'ai eu un gros coup de cœur pour le Yuuri japonais dont les crises d'angoisse sont dépeintes avec beaucoup de réalisme. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour lui et j'avoue avoir admiré le courage dont il faisait preuve quand il montait sur le ring en dépit du manque de confiance en lui (manquant moi-même de confiance en moi, mon empathie envers lui n'en était que plus grande). En ce sens, j'ai bien sûr adoré l'alchimie qu'il y avait entre lui et son coach Victor qui lui fournit justement cette confiance dont il manque en l'encourageant sans cesse même s'il est humain lui aussi et qu'il commet parfois des erreurs (en le faisant pleurer notamment avant une compétition). J'ai beaucoup aimé le Yuri russe et son côté grognon et perfectionniste qui laisse entrevoir des parts d'humanité en présence de son grand-père, et sa saine rivalité avec le Yuuri japonais. Leo de la Iglesia (patineur américain) m'a plu avec son amour de la musique et c'était tellement original d'avoir un jeune homme avec des origines latines pour représenter l'Amérique. Guang Hong (patineur chinois) était adorable comme un nounours, impossible de ne pas craquer devant son côté boudeur quand il sait qu'il aurait pu faire mieux après un programme et j'ai adoré l'amitié qu'il partage avec Leo même s'ils ont eu au final assez peu de temps à l'écran (c'est court 12 épisodes). Phichit Chulanont, le meilleur ami du Yuuri japonais, était l'incarnation même de la bonne humeur, impossible de ne pas l'adorer surtout quand tant de ses commentaires et de ses réactions faisaient écho à nous, spectateurs (je me souviens encore d'une certaine scène à Barcelone avec un certain objet rond, je n'en dirai pas plus pour éviter de spoiler). Et qu'est-ce que Georgi Popovich a pu me faire rire avec ses programmes toujours intenses et remplis d'émotions, sans parler de ses costumes et de son maquillage toujours bien extravagants. Je n'aurais finalement eu du mal qu'avec Jean-Jacques Leroy même s'il est un peu remonté dans mon estime sur la fin en dévoilant une facette fragile que j'ai vraiment su apprécier.
Dans l'ensemble, j'ai frissonné devant chaque programme, j'étais à fond derrière le Yuuri japonais à chaque instant comme si je regardais un vrai championnat de patinage et j'ai vraiment aimé le fait que l'accent soit toujours mis sur la bienveillance. Je pourrais écrire des lignes et des lignes pour expliquer toutes les raisons qui font que j'ai été autant addict à ce dessin animé, mais ce ne serait pas suffisant pour exprimer toutes les émotions par lesquelles je suis passée (du rire aux larmes, de l'angoisse au soulagement...) en le regardant. C'est le genre d'œuvre qui reste gravée dans le cœur et dans la tête, qu'on conserve toujours dans un coin de son âme et je n'ai plus qu'une hâte à présent, voir enfin arriver chez nous ce film tant attendu qui constitue sa suite Yuri on ice : Ice Adolescence.
En attendant, si vous êtes fan de patinage, que vous cherchez une œuvre atypique qui vous fera vibrer, des personnages développés et attachants, le tout sur fond de bienveillance avec des musiques iconiques, ne cherchez plus et foncez voir Yuri on ice !
Parlons donc de Yuri on ice que tout le monde doit connaître au moins de nom vu tout le ramdam médiatique qu'il y avait eu autour à l'époque. Alors pourquoi Yuri on ice ? Très simple :
- pour son histoire et son univers. Quand j'ai lu le résumé pour la première fois et que j'ai vu qu'il serait question de patinage, je savais d'ores et déjà que j'accrocherais vu que j'adore ce sport et qu'on a encore trop peu de dessins animés et de mangas dessus (de tête je ne pourrais citer que le très bon Blizzard Axel). J'ai vraiment apprécié la justesse du monde proposé qui rappelle le nôtre avec ce souci du détail au niveau des compétitions et de l'ambiance générale durant celles-ci. J'ai aimé le fait qu'on ait fait appel à de vrais patineurs pour mettre au point tous les programmes des patineurs de chaque pays, en cela c'était vraiment très réaliste. J'aimerais aussi particulièrement saluer le choix des musiques des programmes en question qui collaient vraiment bien à chaque pays. L'histoire en elle-même était fascinante à suivre avec un héros fragilisé pour une fois qui ne réussit pas tout en un clinquement de doigts malgré son statut de meilleur patineur du Japon. On le voit lutter, on le voit mûrir, on le voit peu à peu s'ouvrir aux autres, se tromper, blesser autrui, mais se montrer compréhensif et à la fin on ressent le même sentiment d'accomplissement que lui. Plus que le but final en lui-même, c'est tout le voyage qui m'a plu avec ses hauts et ses bas.
- pour ses personnages. Ils sont tous - à un détail près - ultra attachants. J'ai eu un gros coup de cœur pour le Yuuri japonais dont les crises d'angoisse sont dépeintes avec beaucoup de réalisme. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour lui et j'avoue avoir admiré le courage dont il faisait preuve quand il montait sur le ring en dépit du manque de confiance en lui (manquant moi-même de confiance en moi, mon empathie envers lui n'en était que plus grande). En ce sens, j'ai bien sûr adoré l'alchimie qu'il y avait entre lui et son coach Victor qui lui fournit justement cette confiance dont il manque en l'encourageant sans cesse même s'il est humain lui aussi et qu'il commet parfois des erreurs (en le faisant pleurer notamment avant une compétition). J'ai beaucoup aimé le Yuri russe et son côté grognon et perfectionniste qui laisse entrevoir des parts d'humanité en présence de son grand-père, et sa saine rivalité avec le Yuuri japonais. Leo de la Iglesia (patineur américain) m'a plu avec son amour de la musique et c'était tellement original d'avoir un jeune homme avec des origines latines pour représenter l'Amérique. Guang Hong (patineur chinois) était adorable comme un nounours, impossible de ne pas craquer devant son côté boudeur quand il sait qu'il aurait pu faire mieux après un programme et j'ai adoré l'amitié qu'il partage avec Leo même s'ils ont eu au final assez peu de temps à l'écran (c'est court 12 épisodes). Phichit Chulanont, le meilleur ami du Yuuri japonais, était l'incarnation même de la bonne humeur, impossible de ne pas l'adorer surtout quand tant de ses commentaires et de ses réactions faisaient écho à nous, spectateurs (je me souviens encore d'une certaine scène à Barcelone avec un certain objet rond, je n'en dirai pas plus pour éviter de spoiler). Et qu'est-ce que Georgi Popovich a pu me faire rire avec ses programmes toujours intenses et remplis d'émotions, sans parler de ses costumes et de son maquillage toujours bien extravagants. Je n'aurais finalement eu du mal qu'avec Jean-Jacques Leroy même s'il est un peu remonté dans mon estime sur la fin en dévoilant une facette fragile que j'ai vraiment su apprécier.
Dans l'ensemble, j'ai frissonné devant chaque programme, j'étais à fond derrière le Yuuri japonais à chaque instant comme si je regardais un vrai championnat de patinage et j'ai vraiment aimé le fait que l'accent soit toujours mis sur la bienveillance. Je pourrais écrire des lignes et des lignes pour expliquer toutes les raisons qui font que j'ai été autant addict à ce dessin animé, mais ce ne serait pas suffisant pour exprimer toutes les émotions par lesquelles je suis passée (du rire aux larmes, de l'angoisse au soulagement...) en le regardant. C'est le genre d'œuvre qui reste gravée dans le cœur et dans la tête, qu'on conserve toujours dans un coin de son âme et je n'ai plus qu'une hâte à présent, voir enfin arriver chez nous ce film tant attendu qui constitue sa suite Yuri on ice : Ice Adolescence.
En attendant, si vous êtes fan de patinage, que vous cherchez une œuvre atypique qui vous fera vibrer, des personnages développés et attachants, le tout sur fond de bienveillance avec des musiques iconiques, ne cherchez plus et foncez voir Yuri on ice !
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