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Retour au challenge: Retour vers le futur
Réservé aux membres Aux frontières du réel
1930,
c'est la grande dépression, venue de wall street, en Amériques.
C'est ce que disent les journaux, en premières pages.
Je suis au chômage, nous sommes nombreux à attendre dans la fraîcheur du printemps nouvellement arrivé pour trouver du travail. Trop nombreux. Et chaque jours je me demande si nous ne sommes pas de plus en plus nombreux. C’est la déflation ? Je ne comprends pas trop le sens.
J'adore écouter « parlez moi d'amour » de Lucienne Boyer que l'on nous joue chez « Alphonse » le café du coin. Il a un gramophone. Mais le café devient un luxe que je ne peux plus me permettre. Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir consommer du café ou un vin blanc, et chez « Alphonse » ça devient aussi la dépression.
Des manifestations se multiplient, le mécontentement grogne, j'ai faim et heureusement qu'il y a la soupe populaire.
Je regarde passer une calèche, puis une automobile, une Ford A produite à Gennevilliers, je rêve de pouvoir conduire une voiture.
La file d'attente grandissante je me frotte les mains pour les réchauffer et je réalise à quel point je suis inquiet de la situation , une angoisse m'envahit, les temps sont durs, il y a quinze ans c’était la guerre, puis la grippe espagnole, maintenant ça !
Dans cent ans ça ne pourra plus être comme ça. Je veux croire que nous aurons fait tellement de progrès que les consciences se seront élevées et que la raison l’emportera. Que la guerre n’existera plus car nous aurons retenu la leçon de cette boucherie de Verdun. Voici l’héritage sanglant des nations engagées, des « gueules cassées » et un manteau qui s'est délavé dès les premières pluies !
De plus les progrès technologiques seront prodigieux, J’imagine des canons gigantesques capables de tirer à l’autre bout de la planète des obus titanesques eux même capables de raser une région entière ! Qui oserait faire la guerre avec une telle dissuasion ?
Dans « De la terre à la lune » de Jules Verne, les industries de l'armement s'opposent entre ceux qui fabriquent des canons et ceux qui font des boucliers. La compétition qu'ils se livrent est lequel pourra surpasser l'autre. Je peux alors concevoir que dans cent ans, en opposition au canon géants, nous serons capable de construire des boucliers en forme de dôme capables de recouvrir des villes entières, et grâce à un mécanisme astucieux de fenêtres, laisser passer le jour. Et pourquoi pas recueillir l'eau de pluie par des gouttières spéciales pour que nous ne subissions plus la pluie sous ces dômes ? Et la filtrer pour qu'elle devienne de l'eau de consommation, ou pour l’hygiène. La ménagère serait heureuse de cette eau gratuite !
Dans ce futur tout le monde aura des voitures et elles pourront sûrement voler aussi, avec des ailes qui pourront se déplier.
Nous vivrons sûrement dans des immeubles de type « gratte ciel »comme ça se construit à New York, avec des robinets distribuant l’eau, le lait et même du vin.
Certains voudront bâtir des cités sous marines et se déplaceront avec des sous marins individuels équipés de roues pour pouvoir utiliser les routes à la surface. Ça serait peut-être une communauté de pêcheurs ou de rêveurs qui voudraient profiter du calme de la vie sous marine.
Nous sauront soigner la tuberculose, la syphilis, réparer les amputés avec des membres artificiels mécanisés ou pour les plus riches des organes que l'on fera pousser comme des légumes.
Nous utiliserons la bakélite pour tout, certainement, elle sera plus résistante encore et nous pourrons faire des immeubles, des voitures, et même des vêtements car nous sauront aussi la rendre très souple.
Nous aurons tous notre cinéma individuel chez soi, avec le son, tout comme la télégraphie sans fils, les images nous parviendront par un appareil qui captera les ondes pour nous les projeter sur un écran.
Les usines seront automatisées, il n'y aura plus d'ouvriers mais des appareils et des bras artificiels qui se mouvront grâce à l’électricité et qui fabriqueront à notre place les objets courants et les voitures.
Y aurait il encore des écoles ? Oui mais les leçons pourraient être dispensées directement au domicile grâce à un système de téléphone couplé à un écran projetant l'image du maître d’école, quelle révolution !
En 2022 nous aurons sûrement réussi à atteindre la lune et pourquoi pas explorer l'espace grâce à des avions puissants.
Ainsi il y aurait beaucoup de systèmes automatisés qui travailleraient à la place de l'homme pour lui rendre une vie plus confortable, et ce concept de confort pour tous tendrait vers l’abolition des différences sociales et pourquoi pas la fin de la spéculation boursière ?
Alors que je suis au chômage en France, pour un accident économique survenu en Amérique, de l'autre côté de la planète, je prends conscience des liens qui nous unissent tous sur terre et je rêve d'un futur, en 2022, où les progrès techniques et les leçons de l'histoire nous permettrons d’accéder au confort sous toutes ses formes et pour tous…
La file d'attente dans laquelle je suis s'allonge à perte de vue. Il faut jouer des coudes par moment pour ne pas se faire chiper sa place.
Tiens une bagarre éclate…
c'est la grande dépression, venue de wall street, en Amériques.
C'est ce que disent les journaux, en premières pages.
Je suis au chômage, nous sommes nombreux à attendre dans la fraîcheur du printemps nouvellement arrivé pour trouver du travail. Trop nombreux. Et chaque jours je me demande si nous ne sommes pas de plus en plus nombreux. C’est la déflation ? Je ne comprends pas trop le sens.
J'adore écouter « parlez moi d'amour » de Lucienne Boyer que l'on nous joue chez « Alphonse » le café du coin. Il a un gramophone. Mais le café devient un luxe que je ne peux plus me permettre. Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir consommer du café ou un vin blanc, et chez « Alphonse » ça devient aussi la dépression.
Des manifestations se multiplient, le mécontentement grogne, j'ai faim et heureusement qu'il y a la soupe populaire.
Je regarde passer une calèche, puis une automobile, une Ford A produite à Gennevilliers, je rêve de pouvoir conduire une voiture.
La file d'attente grandissante je me frotte les mains pour les réchauffer et je réalise à quel point je suis inquiet de la situation , une angoisse m'envahit, les temps sont durs, il y a quinze ans c’était la guerre, puis la grippe espagnole, maintenant ça !
Dans cent ans ça ne pourra plus être comme ça. Je veux croire que nous aurons fait tellement de progrès que les consciences se seront élevées et que la raison l’emportera. Que la guerre n’existera plus car nous aurons retenu la leçon de cette boucherie de Verdun. Voici l’héritage sanglant des nations engagées, des « gueules cassées » et un manteau qui s'est délavé dès les premières pluies !
De plus les progrès technologiques seront prodigieux, J’imagine des canons gigantesques capables de tirer à l’autre bout de la planète des obus titanesques eux même capables de raser une région entière ! Qui oserait faire la guerre avec une telle dissuasion ?
Dans « De la terre à la lune » de Jules Verne, les industries de l'armement s'opposent entre ceux qui fabriquent des canons et ceux qui font des boucliers. La compétition qu'ils se livrent est lequel pourra surpasser l'autre. Je peux alors concevoir que dans cent ans, en opposition au canon géants, nous serons capable de construire des boucliers en forme de dôme capables de recouvrir des villes entières, et grâce à un mécanisme astucieux de fenêtres, laisser passer le jour. Et pourquoi pas recueillir l'eau de pluie par des gouttières spéciales pour que nous ne subissions plus la pluie sous ces dômes ? Et la filtrer pour qu'elle devienne de l'eau de consommation, ou pour l’hygiène. La ménagère serait heureuse de cette eau gratuite !
Dans ce futur tout le monde aura des voitures et elles pourront sûrement voler aussi, avec des ailes qui pourront se déplier.
Nous vivrons sûrement dans des immeubles de type « gratte ciel »comme ça se construit à New York, avec des robinets distribuant l’eau, le lait et même du vin.
Certains voudront bâtir des cités sous marines et se déplaceront avec des sous marins individuels équipés de roues pour pouvoir utiliser les routes à la surface. Ça serait peut-être une communauté de pêcheurs ou de rêveurs qui voudraient profiter du calme de la vie sous marine.
Nous sauront soigner la tuberculose, la syphilis, réparer les amputés avec des membres artificiels mécanisés ou pour les plus riches des organes que l'on fera pousser comme des légumes.
Nous utiliserons la bakélite pour tout, certainement, elle sera plus résistante encore et nous pourrons faire des immeubles, des voitures, et même des vêtements car nous sauront aussi la rendre très souple.
Nous aurons tous notre cinéma individuel chez soi, avec le son, tout comme la télégraphie sans fils, les images nous parviendront par un appareil qui captera les ondes pour nous les projeter sur un écran.
Les usines seront automatisées, il n'y aura plus d'ouvriers mais des appareils et des bras artificiels qui se mouvront grâce à l’électricité et qui fabriqueront à notre place les objets courants et les voitures.
Y aurait il encore des écoles ? Oui mais les leçons pourraient être dispensées directement au domicile grâce à un système de téléphone couplé à un écran projetant l'image du maître d’école, quelle révolution !
En 2022 nous aurons sûrement réussi à atteindre la lune et pourquoi pas explorer l'espace grâce à des avions puissants.
Ainsi il y aurait beaucoup de systèmes automatisés qui travailleraient à la place de l'homme pour lui rendre une vie plus confortable, et ce concept de confort pour tous tendrait vers l’abolition des différences sociales et pourquoi pas la fin de la spéculation boursière ?
Alors que je suis au chômage en France, pour un accident économique survenu en Amérique, de l'autre côté de la planète, je prends conscience des liens qui nous unissent tous sur terre et je rêve d'un futur, en 2022, où les progrès techniques et les leçons de l'histoire nous permettrons d’accéder au confort sous toutes ses formes et pour tous…
La file d'attente dans laquelle je suis s'allonge à perte de vue. Il faut jouer des coudes par moment pour ne pas se faire chiper sa place.
Tiens une bagarre éclate…
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12/05/2022 11:00
Ledoz, on peut dire que vous avez une plume ! Ça donne vraiment envie de plonger dans les années 30 et de suivre votre personnage dans ses tribulations... Chapeau !