Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
- Mon Dieu quelle situation ! S’exclame la vieille dame. Le problème de circulation autour de ce passage pour piétons ne s’améliore guère. Je m’en vais en vadrouille, pour acheter une citrouille, puis boire dans une quelconque gargouille, assise à côté d’une fripouille, et voilà ce que je trouve, dit-elle.
S’adressant à Monsieur l’agent,
-Veuillez m’aider, je suis sur la chaussée, j’attends derrière le feu, la canne prête à dégainer, et là rien, rien de rien. Malgré le feu tricolore au rouge, les voitures passent et repassent dédaignant laisser place au premier pas de ma canne.
Je décide de prendre le passage à droite, aucune voiture ne ralentit, je tourne ma tête à gauche et après les voitures ce sont au tour des trottinettes de débouler, slalomant entre les véhicules qui pour une fois sont arrêtés.
Finalement, je décide de faire demi-tour pour prendre le passage derrière moi, trois fois hélas, au dessus des bandes blanches, se succède aussi un flux ininterrompu de vélos, qui roulent que le voyant soit rouge ou vert. Ces cyclistes doivent sûrement être daltoniens !
C’est évident, ce n’est pas mon jour de chance. Alors je tente une nouvelle fois, espérant meilleure fortune, et je m’avance sur le dernier passage, le premier devant moi, celui que j’avais volontairement écarté , étant à présent au bord du désespoir d’effectuer ma traversée. Mais maintenant, c’est mon feu qui reste définitivement rouge.
Monsieur l’agent, c’est à vous de réguler la priorité. J’ose à peine quémander de faire le nécessaire pour que je puisse passer, en mettant tous ses insensés sur le bas côté.
Ce à quoi M. l’agent répond :
-Je regarde et je vois: quatre passages cloutés occupés, quatre feus non respectés. Je vais de par mon coup de sifflet, réguler les rues de ce quartier. Maintenant, ces gens n’écoutent pas, je m’engage, ma pauvre dame, à faire respecter l’ordre, quitte à emmener ces malfrats au commissariat.
Un chauffard énervé, stoppé devant la mémé, hurle au policier :
-Qu’y a-t-il, malotru ? Pourquoi me barrer la rue? Elle va pas moisir la mémé. Tu comptes pas me faire poireauter, poulet. Regarde plutôt où tu mets les pieds! Tu n’as pas de mirettes, pour zieuter ? Et les pompelards, et le SAMU, ils sont bien devant-moi. Satané keuf, pour qui tu te prends ?
Tu veux que je descende, je suis ton homme.
Le conducteur descend. Après une belle prise de karaté de la part du policier, le voilà maîtrisé.
-Maintenant comme tu le dirais mon pote, je t’emmène au poste, continue le gardien de la paix, -qui mérite cette fois encore son joli surnom-.
- Les problèmes de circulation sont réglés. Passants, la place est nette et je vous invite à traverser.
A présent la mémé, restée seule, avance en toute sécurité sur ce fameux passage clouté.
S’adressant à Monsieur l’agent,
-Veuillez m’aider, je suis sur la chaussée, j’attends derrière le feu, la canne prête à dégainer, et là rien, rien de rien. Malgré le feu tricolore au rouge, les voitures passent et repassent dédaignant laisser place au premier pas de ma canne.
Je décide de prendre le passage à droite, aucune voiture ne ralentit, je tourne ma tête à gauche et après les voitures ce sont au tour des trottinettes de débouler, slalomant entre les véhicules qui pour une fois sont arrêtés.
Finalement, je décide de faire demi-tour pour prendre le passage derrière moi, trois fois hélas, au dessus des bandes blanches, se succède aussi un flux ininterrompu de vélos, qui roulent que le voyant soit rouge ou vert. Ces cyclistes doivent sûrement être daltoniens !
C’est évident, ce n’est pas mon jour de chance. Alors je tente une nouvelle fois, espérant meilleure fortune, et je m’avance sur le dernier passage, le premier devant moi, celui que j’avais volontairement écarté , étant à présent au bord du désespoir d’effectuer ma traversée. Mais maintenant, c’est mon feu qui reste définitivement rouge.
Monsieur l’agent, c’est à vous de réguler la priorité. J’ose à peine quémander de faire le nécessaire pour que je puisse passer, en mettant tous ses insensés sur le bas côté.
Ce à quoi M. l’agent répond :
-Je regarde et je vois: quatre passages cloutés occupés, quatre feus non respectés. Je vais de par mon coup de sifflet, réguler les rues de ce quartier. Maintenant, ces gens n’écoutent pas, je m’engage, ma pauvre dame, à faire respecter l’ordre, quitte à emmener ces malfrats au commissariat.
Un chauffard énervé, stoppé devant la mémé, hurle au policier :
-Qu’y a-t-il, malotru ? Pourquoi me barrer la rue? Elle va pas moisir la mémé. Tu comptes pas me faire poireauter, poulet. Regarde plutôt où tu mets les pieds! Tu n’as pas de mirettes, pour zieuter ? Et les pompelards, et le SAMU, ils sont bien devant-moi. Satané keuf, pour qui tu te prends ?
Tu veux que je descende, je suis ton homme.
Le conducteur descend. Après une belle prise de karaté de la part du policier, le voilà maîtrisé.
-Maintenant comme tu le dirais mon pote, je t’emmène au poste, continue le gardien de la paix, -qui mérite cette fois encore son joli surnom-.
- Les problèmes de circulation sont réglés. Passants, la place est nette et je vous invite à traverser.
A présent la mémé, restée seule, avance en toute sécurité sur ce fameux passage clouté.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
24/06/2024 20:48
Une véritable épopée !😂
24/06/2024 13:19
Ça se passe sans doute à Paris 😂 Bravo pour ces vers (faute de feu vert mais avec un agent sévère 😉) 👏👏👏
24/06/2024 09:53
Quelle aventure! 😄👍
24/06/2024 09:31
🤣