Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour au challenge: Souvenirs ensanglantés
Les journées du mois d’octobre ont passablement raccourci et cette pluie qui ne s’arrête pas de tomber, rend encore plus lugubre les fins de soirées. À l’heure du thé, déjà, on se croirait en pleine nuit.
Ce jour-là, Madeleine a quitté le bureau plus tôt, pour aller chez le dentiste. Elle marche à pas rapides, non pas qu’elle soit pressée de rencontrer son tortionnaire, mais parce qu’elle a hâte ensuite de retrouver son domicile.
Secoue-toi ma fille, avec ce temps, tu as dû attraper froid et tu dois être fiévreuse ! Je me sens flageolante, vivement que ces séances se terminent.
La secrétaire l’accueille comme d’habitude avec un gentil sourire, mais pour une raison inexpliquée, Madeleine, n’y voit qu’un rictus. C’est perturbé, qu’elle se dirige vers la salle d’attente.
Le dentiste n’est jamais à l’heure sur ses rendez-vous, et ce n’est pas une surprise, ce jour-là, pas plus que les autres. Après plus deux heures d’attente, l’assistance qu’elle connait bien, compte tenu de ses nombreuses visites, l’installe sur le fauteuil, en position allongée, ce que Madeleine n’apprécie guère. Ses mains crispées laissent voir sa crainte, sur laquelle, la douceur et les encouragements de l’assistance, n’ont aucun effet.
- Détendez-vous Madeleine, vous avez l’habitude, tout va bien se passer !
l’encourage-telle.
L’appréhension est là, et les sourires, qu’elle imagine derrière le masque, n’y font rien.
Madeleine, sursaute, tout d’un coup son cœur s’affole et bat la chamade, elle panique :
- C’est quoi ce masque qu’elle porte , ce n’est pas celui de d’habitude. Qu’est-ce que je vois à travers ? On dirait qu’elle ricane, et ce regard, oh mon Dieu, il est effrayant ! C’est bien deux canines, qui dépasse du masque, en plus on dirait qu’elles sont rouges de sang !
- Non, non, je ne veux pas de piqure , crie Madeleine, saisie d’effroi !
- Allons Madeleine, insiste l’assistante avec un ricanement, laissez-vous faire !
Madeleine, épouvantée, se débat de toutes ses forces, devient livide, mais succombe à l’anesthésie.
Au bout d’un temps qu’elle ne saurait déterminer, quelqu’un lui secoue le bras , gentiment :
- Madeleine, Madeleine c’est à vous !
Elle ouvre les yeux, dans un état second, constate qu’elle est toujours dans la salle d’attente, son front est trempé de sueur !
- Madeleine, ça ne va pas ? Vous avez du vous endormir en attendant votre tour !
Vous me semblez fiévreuse, c’est certainement pour ça que vous vous êtes assoupie. On va reporter votre rendez-vous, rentrez vite chez vous !
Madeleine, claquant des dents, mais cette fois- ci, non plus de peur, suit le conseil de l’assistante et prend le chemin du retour, pressée de se glisser sous la couette et d’oublier cet affreux cauchemar.
Ce jour-là, Madeleine a quitté le bureau plus tôt, pour aller chez le dentiste. Elle marche à pas rapides, non pas qu’elle soit pressée de rencontrer son tortionnaire, mais parce qu’elle a hâte ensuite de retrouver son domicile.
Secoue-toi ma fille, avec ce temps, tu as dû attraper froid et tu dois être fiévreuse ! Je me sens flageolante, vivement que ces séances se terminent.
La secrétaire l’accueille comme d’habitude avec un gentil sourire, mais pour une raison inexpliquée, Madeleine, n’y voit qu’un rictus. C’est perturbé, qu’elle se dirige vers la salle d’attente.
Le dentiste n’est jamais à l’heure sur ses rendez-vous, et ce n’est pas une surprise, ce jour-là, pas plus que les autres. Après plus deux heures d’attente, l’assistance qu’elle connait bien, compte tenu de ses nombreuses visites, l’installe sur le fauteuil, en position allongée, ce que Madeleine n’apprécie guère. Ses mains crispées laissent voir sa crainte, sur laquelle, la douceur et les encouragements de l’assistance, n’ont aucun effet.
- Détendez-vous Madeleine, vous avez l’habitude, tout va bien se passer !
l’encourage-telle.
L’appréhension est là, et les sourires, qu’elle imagine derrière le masque, n’y font rien.
Madeleine, sursaute, tout d’un coup son cœur s’affole et bat la chamade, elle panique :
- C’est quoi ce masque qu’elle porte , ce n’est pas celui de d’habitude. Qu’est-ce que je vois à travers ? On dirait qu’elle ricane, et ce regard, oh mon Dieu, il est effrayant ! C’est bien deux canines, qui dépasse du masque, en plus on dirait qu’elles sont rouges de sang !
- Non, non, je ne veux pas de piqure , crie Madeleine, saisie d’effroi !
- Allons Madeleine, insiste l’assistante avec un ricanement, laissez-vous faire !
Madeleine, épouvantée, se débat de toutes ses forces, devient livide, mais succombe à l’anesthésie.
Au bout d’un temps qu’elle ne saurait déterminer, quelqu’un lui secoue le bras , gentiment :
- Madeleine, Madeleine c’est à vous !
Elle ouvre les yeux, dans un état second, constate qu’elle est toujours dans la salle d’attente, son front est trempé de sueur !
- Madeleine, ça ne va pas ? Vous avez du vous endormir en attendant votre tour !
Vous me semblez fiévreuse, c’est certainement pour ça que vous vous êtes assoupie. On va reporter votre rendez-vous, rentrez vite chez vous !
Madeleine, claquant des dents, mais cette fois- ci, non plus de peur, suit le conseil de l’assistante et prend le chemin du retour, pressée de se glisser sous la couette et d’oublier cet affreux cauchemar.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
29/09/2022 10:15
le dentiste, les piqures, les prises de sang...!!! au secours !!
28/09/2022 17:19
La visite chez le dentiste suffit à me terroriser 😅 montée d’angoisse, rêve et réalité, vous avez le truc pour nous accrocher 😉
28/09/2022 17:33
😜je l 'ai pratiqué très tôt et très longtemps hélas ! Tant et si bien que nous étions devenus amis ...en tout bien tout honneur !
28/09/2022 18:48
Merci Eglantine pour ce cauchemar dentaire. Je prévois des séances avant la douleur et ma dentiste est très douce...
28/09/2022 19:10
il vaut mieux se mettre en condition relaxe 😊
28/09/2022 19:34
Exact. Par ailleurs Eglantine, je suis dispo demain pour aider à "réveiller" notre cadavre (j'adore votre idée, ce personnage de Haute Cuisse est épatant...).
28/09/2022 19:56
En fait quand je vous ai " sollicité " c'était un appel au secours déguisé, parce que je sentais que nous partions, trop vite et dans tous les sens. Alors tant mieux si haut de Cuisse peut aider 😊