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Retour au challenge: Souvenirs ensanglantés
L’histoire remonte à plusieurs années maintenant.
Il s’appelait Paul.
En fait on s’était déjà rencontrés onze ans auparavant et il avait conservé de moi mon numéro de téléphone ainsi qu’une furieuse envie de déambuler dans les rues de Paris attrapée un soir à mes côtés.
Un jour, il retrouve mon numéro de téléphone et le compose ! Son appel m’amuse plutôt alors je lui propose qu’on se revoit et qu’on prenne un verre ensemble. Je voulais surtout savoir pour quelle raison je n’avais pas poursuivi notre relation. Et pour ma part je n’avais conservé de lui qu’une vague impression d’un type terriblement en demande ; je me disais que c’était sans aucun doute cela qui avait alors dû me faire peur !
Le jour de notre rendez-vous je me suis retrouvée au café Zimmer, place du Châtelet, devant un type plutôt mignon et bien plus jeune que moi. On a bu plusieurs cafés et on a discuté une bonne partie de l’après-midi. Le soir est arrivé et comme nous n’avions pas envie de nous quitter, nous sommes allés dîner ensemble dans un restaurant du quartier.
Au cours du dîner je lui ai dit avoir envie de l’embrasser. On s’est donc embrassés.
Et pendant tout ce temps, dans ma tête, je me demandais pour quelle raison j’avais rompu onze ans plus tôt...
Sitôt de retour chez moi, j’ai recherché et retrouvé mon journal de l’époque et en le feuilletant, j’ai fini par retrouver la page où je parlais de notre rencontre. En fait, nous n’avions été amants que trois jours et sur mon journal j’avais noté "trop en demande" !
Après ce dîner, nous avons continué à nous voir, moi pour vérifier ma précédente impression, lui pour les raisons qui lui appartenaient.
Nous avons aussi beaucoup discuté.
Il m’a raconté que quand nous nous étions rencontrés la première fois, cela ne faisait qu’un an que sa femme était morte dans un accident ; cela faisait en conséquence douze ans qu’il était veuf…
Il me dit aussi que sa femme, si elle avait vécu, aurait eu exactement mon âge et qu’elle s’appelait Christiane. Comme moi !
J’ai pensé qu’il faisait peut-être un transfert, je lui ai demandé de m’appeler autrement, il avait le choix : xiane, s’il voulait, ou xi, ou Chris, à la rigueur, mais surtout pas Christiane !
Il a mis plusieurs jours à me raconter toute l’histoire. En fait d’accident, sa femme s’était jetée par la fenêtre ! Elle avait attendu qu’il rentre pour sauter, en lui criant "je t’aime" !
Je me sentais de plus en plus mal à ses côtés d’autant plus qu’il n’arrivait à m’appeler ni Chris, ni xiane, ni xi, mais "CRI" comme celui que sa femme avait dû lancer, pendant sa chute… Rien que d’y penser j’en avais des frissons dans le dos.
"Tu vois, dis-je - en concluant mon histoire - à la femme assise en face de moi, moi, ce sont surtout les mecs à problèmes que j’attire… chacune sa plaie !"
Il s’appelait Paul.
En fait on s’était déjà rencontrés onze ans auparavant et il avait conservé de moi mon numéro de téléphone ainsi qu’une furieuse envie de déambuler dans les rues de Paris attrapée un soir à mes côtés.
Un jour, il retrouve mon numéro de téléphone et le compose ! Son appel m’amuse plutôt alors je lui propose qu’on se revoit et qu’on prenne un verre ensemble. Je voulais surtout savoir pour quelle raison je n’avais pas poursuivi notre relation. Et pour ma part je n’avais conservé de lui qu’une vague impression d’un type terriblement en demande ; je me disais que c’était sans aucun doute cela qui avait alors dû me faire peur !
Le jour de notre rendez-vous je me suis retrouvée au café Zimmer, place du Châtelet, devant un type plutôt mignon et bien plus jeune que moi. On a bu plusieurs cafés et on a discuté une bonne partie de l’après-midi. Le soir est arrivé et comme nous n’avions pas envie de nous quitter, nous sommes allés dîner ensemble dans un restaurant du quartier.
Au cours du dîner je lui ai dit avoir envie de l’embrasser. On s’est donc embrassés.
Et pendant tout ce temps, dans ma tête, je me demandais pour quelle raison j’avais rompu onze ans plus tôt...
Sitôt de retour chez moi, j’ai recherché et retrouvé mon journal de l’époque et en le feuilletant, j’ai fini par retrouver la page où je parlais de notre rencontre. En fait, nous n’avions été amants que trois jours et sur mon journal j’avais noté "trop en demande" !
Après ce dîner, nous avons continué à nous voir, moi pour vérifier ma précédente impression, lui pour les raisons qui lui appartenaient.
Nous avons aussi beaucoup discuté.
Il m’a raconté que quand nous nous étions rencontrés la première fois, cela ne faisait qu’un an que sa femme était morte dans un accident ; cela faisait en conséquence douze ans qu’il était veuf…
Il me dit aussi que sa femme, si elle avait vécu, aurait eu exactement mon âge et qu’elle s’appelait Christiane. Comme moi !
J’ai pensé qu’il faisait peut-être un transfert, je lui ai demandé de m’appeler autrement, il avait le choix : xiane, s’il voulait, ou xi, ou Chris, à la rigueur, mais surtout pas Christiane !
Il a mis plusieurs jours à me raconter toute l’histoire. En fait d’accident, sa femme s’était jetée par la fenêtre ! Elle avait attendu qu’il rentre pour sauter, en lui criant "je t’aime" !
Je me sentais de plus en plus mal à ses côtés d’autant plus qu’il n’arrivait à m’appeler ni Chris, ni xiane, ni xi, mais "CRI" comme celui que sa femme avait dû lancer, pendant sa chute… Rien que d’y penser j’en avais des frissons dans le dos.
"Tu vois, dis-je - en concluant mon histoire - à la femme assise en face de moi, moi, ce sont surtout les mecs à problèmes que j’attire… chacune sa plaie !"
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05/10/2022 10:31
souvenir, souvenir ....et bien on en apprend de belles😂 l'avantage à mon âge c'est qu'on peut dire qu'on a tout oublié !
05/10/2022 13:22
et moi je me dis que je me suis tricoté des souvenirs...
:o)
05/10/2022 14:06
:-)